On était des amis

Il roule jusqu'à la maison de Maggy, heureusement qu'il a sa voiture adaptée et il est loin de se douter que la jeune maire est au courant. Par précaution, il a pris un bloqueur de pouvoirs, donc il est quasiment impossible de lire dans les pensées. Il gare sa voiture et sort avec sa canne pour y arriver à l'entrée, malgré les petits escaliers du perron qui le mettent en difficulté. Il toque à la porte tout en portant un masque pour éviter de contaminer qui ce que ce soit, il a été à l'hôpital juste avant donc... "Je me suis juste désinfecté avant de venir, mais je porte un masque, ne sait-on jamais. C'est vraiment la pagaille à l'hôpital en ce moment..."

Je faisais les cents pas dans la maison, les enfants étaient entrain de jouer en haut et je savais que je devais garder mon calme, que je ne devais pas montrer que je savais mais ... Je ne sais pas si je vais y arriver. Il y avait ma mère qui avait disparu, mes amis étaient contaminés, et je ne sais pas si c'est lui et son meilleur pote Nataniel qui était derrière tout ça. Je me sentais vraiment mal à l'idée qu'on m'est utiliser si facilement ? Lorsqu'il arrive, je lui faisais un petit sourire en le laissant entrer chez moi. " Oui, on ne sait jamais. Ca s'attrape vite j'ai l'impression vu qu'une grande partis de mes amis sont malades. On va dire que j'ai de la chance pour le moment.. C'est quoi, tu sais ? "

Il entre dans la maison et a l'air un peu soucieux quand même avec tout ce qui se passe à l'hôpital. "Une sorte de grippe, on dirait un peu la période Covid, mais ça touche uniquement les extraterrestres, que ce soit skiirs et maekders. Vous avez un système immunitaire différent du nôtre j'ai l'impression. Chusu est isolé avec Lisa, Yelvo est en train de faire des recherches dans son laboratoire tout seul..." Oui c'est un peu une catastrophe là. "ça se transmet par voie respiratoire mais aussi par le toucher... On n'en sait pas plus." Il regarde vers le plafond. "Tiff est là-haut avec Jason ? C'était bien leur voyage ?"

" excuse moi, je réponds à Edward, je suis à toi. " Disais-je en envoyant des messages à Yelvo afin de savoir un peu la situation puis, je rangeais mon portable en regardant le garçon qui était censé être un ami. Je n'aimais pas faire ça, mais j'essaie d'entré dans sa tête... En vain. C'était frustrant et blessant. Je devais vraiment contrôler mon côté sombre qui crie de lui dire ses quatre vérité. " Je vois.. Il y a eu des morts ? Ou ça va ? Je ne vais pas te retenir longtemps, tu dois avoir beaucoup de travail. Vous savez à quoi c'est dû cette maladie soudaine ? " Disais-je en pinçant ses lèvres. Il savait tellement bien mentir, ça en devenait presque insupportable. " Oui, ils sont entrain de regarder les photos de leurs voyages.. Ils ont l'air d'avoir passé un bon moment ! Mon père m'a dit qu'ils étaient ravis, ils ne sont pas quitté du voyage d'ailleurs.. On peut aller les voir. "

"Pas de souci, c'est la pagaille au centre ville..." C'en était même compliqué de conduire en vrai. Il regarde son téléphone pour consulter rapidement les messages mais pas de nouvelles, c'est que tout devrait bien se passer. "Non pas de morts pour l'instant, il n'y a personne qui est en danger vital. C'est comme une sale grippe en réalité..." Il range son téléphone, avec une petite moue. "On ne sait pas trop, c'était venu d'un coup comme ça, on pense que ça a une origine humaine. Comme si quelqu'un avait préparé un virus et l'a lâché dans la nature probablement directement dans l'hôpital. Mais ce n'est qu'une théorie et ça serait classé comme attentat bioterroriste." Donc c'est un peu loin pour lui. Enfin bon, il préfère parler d'autre chose, surtout de leurs enfants. "Oh, je me doute bien qu'ils sortent ensemble, du moment qu'ils font attention..." Il ne peut pas s'empêcher de sourire amusé avant de regarder les escaliers de grimacer un peu. "Avec ma jambe je vais avoir du mal à monter les escaliers, on ne peut pas les faire descendre ?"

Non, s'en était trop. Il vient clairement de me dire ce qu'ils ont fait ? C'est une blague ? J'en reviens pas. Je fini par lâché prise, de laisser mon côté sombre prendre le relai car s'en était trop. " Rien de bien rassurant. " Je faisais le tour du garçon pour fermer la porte à clef et ranger cette dernière dans ma poche. " Tu sais ce qui est drôle ? On m'en a fait voir de toute les couleurs dans ma vie, mais jamais.. Vraiment jamais on a réussi à me dupé comme personne. A chaque fois, je savais qui était mon ennemi mais là... " je lâche un rire nerveux en secouant la tête. " j'ai cru que j'avais un ami,un véritable ami sur qui je pouvais compter. Je ne donne pas ma confiance comme ça, mais là.. Je ne sais pas.. je Te faisais confiance. " Je m'approchais de lui pour prendre son portable et l'éteindre. " Tu as deux solutions qui vont s'offrir à toi Clark. La première : Tu vas t'asseoir gentiment et me raconter en détail tous vos conneries que vous avez mis en place avec Monsieur Pires. La deuxième solutions : Si tu ne coopères pas, je ne vais plus être clémente et ça risque de ne pas être agréable pour toi. "  

Et là, tout d'un coup l'ambiance change et même Maggy change, Martin comprend tout de suite qu'il a été compromis. C'est bien trop tôt pour se faire repérer comme ça. Qu'est-ce qui s'est passé ? Il se rend compte que ça devait être à cause de Taylor qui a probablement réussi à récupérer les informations...! Il sent son coeur manquer des battements, parce que clairement, ça pue pour lui. Il la laisse récupérer son téléphone, tout en levant les mains et il lui laisse vérifier s'il ne porte pas d'arme ce qui n'a jamais été le cas. Mais ce qui l'inquiète beaucoup plus, c'est sa fille. Où est ce qu'elle est. Alors voilà, Martin prend son air sérieux et la regarde avant de bouger pour aller s'installer sur le canapé. "Où est Tiff ?" Vraiment, il s'en fiche pour lui ou quoi, mais sa fille, c'est la prunelle de ses yeux.

J'envoie des messages à mon père et à Yelvo pour lui expliquer la situation avant de me concentrer sur Clark. Je le laisse s'asseoir sur le canapé en restant face à lui. " Contrairement à toi, je ne suis pas un monstre. Elle est avec Edward et Jason. " Soufflais-je en secouant la tête. " Pourquoi je ne peux pas lire dans tes pensées ? Comment tu peux bloquer nos pouvoirs comme ça ? Et SURTOUT pourquoi vous faites ça ?! Sérieusement ?! On vous aide, et la seule chose que vous pensez, c'est quoi ? Nous détruire ?! Nous rendes malades pour quoi ?! Et d'ailleurs, vous avez fais quoi de ma mère ?! "   

Au moins, elle le rassure sur Tiff qui est tranquille avec Edward et Jason, elle ne risque rien mais bon... Il sait que la vie de sa fille dépend de ses décisions. Martin se pince les lèvres et ne sourit pas, non, il garde son air grave alors que les paroles pourraient penser le contraire, qu'il sourit intérieurement et qu'il semble y croire à cette religion. Religion qui lui a clairement sauvé la vie. "On est reconnaissant de votre aide, sincèrement. On a décidé de vous aider aussi. Vous êtes sur Terre, chez nous. Le minimum c'est de vous adapter à nous en n'ayant plus vos pouvoirs, en devenant des humains comme nous. On vous aide de cette façon, à ne plus devoir subir du racisme anti-alien. La grippe ne vous tuera pas, elle vous aide à devenir comme nous." Tout simplement. Il reprend la parole ensuite. "Pour votre mère, je ne sais pas. Nataniel ne me dit pas tout et je n'aime pas savoir ce qu'il fait avec les gens dont il a des soucis avec. C'est la vérité."

J'avais l'impression d'halluciné, il était sérieux quand il disait ça ? Ca avait l'air. " Et depuis quand vous décidez à notre place ? Depuis quand on doit se mettre obligatoirement à votre niveau ? Sérieusement ? Vous vous rendez compte que vous essayez de nous changer ? Si on n'a pas nos pouvoirs, on ne pourra pas vous aidez. De plus, c'est une part de nous, c'est comme si on vous retirez votre humanité ! Il y aura toujours une différence, même en nous privant de ce qu'on est ! C'est cruelle ce que vous faites ! " J'en reviens pas de ce que j'entends, de voir à quel point certains humains peuvent être horrible avec nous. Je comprenais mon père qui ne voulait pas divulgué notre présence. " Bien. " Je sortais son portable pour le rallumé et lui tend. " met ton code. "