Devoir parler au diable..

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C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Mais pourquoi ? Pourquoi j'avais croisé la route de Steven alias monsieur S ? Pourquoi il y avait cette femme qui le suivait et qui lui râler dessus ? Et SURTOUT pourquoi j'ai osé posé mon regard sur cette femme ? Cette femme qui est morte et qui savère être sa femme. Je me retrouve dans une situation horrible car elle m'a suivi touuute la journée à me dire d'aller lui parler. Je ne voulais pas moi, elle est folle ! Je n'allais clairement pas lui parler... Pas à lui ! Il me fait peur et je tiens à la vie.

Sauf que voilà.. Je me retrouve dans ce parc, nerveux. " Je n'ai pas envie.." Disais-je à Mélissa. " Si, j'ai besoin de lui parler ! " Je roulais des yeux. " Il ne va pas me croire et il me jettera en enfer ! " Je suis quand même banni des Skiir, je ne me voyais tellement pas aller lui dire bonjour. " Faites moi confiance..." Je ronchonnais, mais je continuais d'avancer. Elle m'avait dit où il se trouvait et je viens arriver derrière lui. Je me grattais la nuque, ne sachant pas trop comment l'aborder. " Hum... Bonsoir..." Je n'osais pas trop le regarder, il m'intimidait énormément. " Soit pas timide, aller ! " Je soufflais en lançant à regard à sa femme. " ça va rho ! " Je venais à poser quelques secondes mon regard vers lui. " Est-ce que ... Je peux vous parlez ?" " dite lui que je suis là ! " Je secouais la tête à ses mots. Ce n'était pas le moment là, je devais déjà attirer son attention.

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Il a repris la cigarette, même si ce n’est pas bon pour sa santé, il en a besoin. Il a passé une journée assez pénible aujourd’hui avec les Skiir dans la grotte et s’il voulait se reposer dans la montagne, ce n’était pas gagné de peur de se retrouver emmerdé par un autre Skiir. Donc autant aller dans le parc entouré d’humains, on lui foutra la paix. Steven est assis sur le banc, profitant de ce moment de paix. Il a bloqué son esprit pour éviter de lire dans les pensées des autres, d’entrer dans leurs tête et pourtant, il n’aurait pas dû faire ça. Parce qu’il voit un jeune homme s’approcher de lui, un peu hésitant. Il ne le regarde même pas et pourtant il lui adresse la parole. Steven n’a pas la patience qu’il décide de fouiller rapidement dans la tête de ce Will pour avoir au moins son nom, l’endroit où il vit. C’est un employé qu’il a déjà vu la semaine dernière quand il était passé au bar à chat. « Qu’est-ce que tu veux Jacobs ? Je ne suis pas d’humeur à discuter par rapport à ta patronne. » Il se gratte du bout de son index le front en soupirant, il détourne le regard et fronce les sourcils alors qu'il semble être concentré. « Mh ? Il y a quelqu’un qui est avec toi qui veut me parler ? » Dire qu’il allait le faire bouger dans la tête, pour l’éloigner de lui mais il a senti une autre présence dans la tête du jeune skiir donc il a stoppé ce qu'il allait faire.

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Il connaissait mon nom, évidemment qu'il le connait, il était déjà dans ma tête, j'en suis presque sûr. Je jouais un peu avec mes lèvres en tenant mon sac. " Ma patronne ? Il se passe quoi avec Rosalie ? " Bon je n'étais pas venue ici pour ça, mais je suis quand même curieux. Je savais qu'il avait péter un cable chez le Sherif mais j'espère que Rosalie n'avait pas fait de connerie non plus. Il manquerait plus que ça...

Je posais mon regard dans le vide pour le Chef mais pour moi, sur sa femme. Je lâchais un soupire. " Oui.. Mais ne me frapper pas. " Je viens à me gratter la nuque de nouveau en ne sachant pas vraiment comment m'y prendre. Pourtant, je l'avais déjà fait et plusieurs fois. " Je ne sais pas si vous savez mais je vois les personnes qui sont décédés..et hum... Il y a votre..Votre femme qui souhaite vous dire quelques mots..." Je viens à reculer d'un pas car je ne voulais pas me manger un poing dans la figure. " Je.. Je me doute que vous ne vouliez pas en parler, mais elle insiste depuis toute la journée et ... J'ai un peu cédé..." Soufflais-je en regardant le monsieur. " Si vous ne me croyez pas, je peux la laisser prendre le contrôle de mon corps et elle vous parlera d'elle même.."

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Il pose la question sur ce qui se passe avec sa patronne, mais évidemment Will devait se douter que Steven n'a pas envie d'y répondre. Il fume sa cigarette, pas trop désireux de parler de ses doutes sur les origines de cette femme qui dégage un aura assez étrange… Si au début il pensait que c'était en rapport avec Rosalie, suffit de fouiller encore plus dans sa tête pour réaliser que ce n'était pas le cas du tout et qu'il voulait transmettre le message de quelqu'un.

C'est un jeune résistant mais qui ne sait rien sur ses pairs, ni du QG, rien de rien… le chef est assez malin, Steven le reconnaît. Ça reste frustrant pour lui… il aimerait se débarrasser pour une bonne fois pour toute de ces rebelles en coupant la tête du serpent. " tout dépend de ce que tu vas me dire." et il a intérêt à aller vite parce qu'il n'est vraiment pas d'humeur et n'a pas assez de force depuis sa dernière confrontation avec Maggy… puis voilà que Will mentionné sa femme après avoir expliqué brièvement son don. D'un coup Steven se lève de son banc et fait deux pas vers Will qui recule ne voulant pas se faire frapper. Il sait que ce jeune Skiir ne lui ment pas, et cette perspective l'agace, en même temps qu'il a envie de céder et de vouloir parler à Melissa… Si le fantôme de sa femme est la, c'est qu'elle n'est pas en paix après 40 ans… " Je n'ai pas envie de te croire, mais je sais que tu dis la vérité." il jette la cigarette d'une pichenette dans la poubelle et soupire. "J'aimerais bien quand même être sûr. Il y a une information que ma femme et moi connaissons, est ce que ce fantôme serait capable de me dire lequel ?" il est assez méfiant, en même temps tout le monde lui veut faire la peau…

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Lorsqu'il s'était levé d'un coup, je n'ai pas pu m'empêcher de reculer, franchement, j'avais vraiment peur de lui. Il faut vraiment que j'arrête d'aider les fantômes. Bon là.. ça peut peut-être nous aider mais quand même ! Je grattais ma nuque encore, nerveusement alors que je lançais un regard à la femme de Monsieur S pour avoir la réponse à ce qu'il demande. " ce fantôme, c'est votre femme. " Je roulais des yeux, c'était involontaire et je regrette à cet instant mon geste. Pourquoi j'ai fais ça sérieusement ?! " Elle vous appeler toujours Steephreth, parce que ce nom vous va si bien et que ça lui plaisait aussi, votre côté... " Je soupirais je n'aimais pas parler à la place des autres, je préférais largement laisser place au fantôme. " Insolent. C'est elle qui avait eu l'idée d'aider les humains car ils étaient passionnant et elle vous a soutenu dans tous vos actes. Ca a été dur pour vous deux de quitter votre planète. Vous y aviez fait votre.. cocon là bas. Cependant, Maggy a tout changé sur la terre. Puisque c'est votre rayon de soleil à tous les deux. Vous vous êtes dis que même si ce n'est pas sur votre planète, vous aviez pu avoir un enfant que vous aimez.. "

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Il n’aime pas qu’on parle de sa femme comme ça, comme si c’était une simple conversation. Surtout avec un membre de la résistance…! « Si vous insistez autant, prouvez-le moi. » Il est très méfiant même face à l’insistance du jeune homme. Steven a l’habitude des mensonges, des cachotteries et ne préfère pas y tomber directement. Puis voilà que Will finit par parler à la place du soi disant fantôme et ce qu’il dit… L’étonne, le fait serrer la mâchoire parce que ça lui rappelle vraiment ces moments de discussion qu’ils avaient, des rêves, des envies… Ils refaisaient le monde ensemble et voulaient une grande famille… Sur ce coup-là, Steven ne savait plus quoi dire, ni quoi répondre. Il se mord intérieurement la joue avant de soupirer… « Je… Ok. C’est très convaincant. » Personne ne sait ça de base et il ne voit pas comment ça a pu fuité. Il doute que les skiirs soient venus lire dans sa tête, parce que s’il est faible, il sait toujours résister aux intrusions mentales… « Tu peux laisser ma femme prendre possession de ton corps ? » Qu’ils en discutent directement, parce qu’il se doute qu’elle a quelque chose à dire par rapport à ce qui s’est passé récemment. Ça ne va pas être plaisant pour lui, vraiment pas.

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Je déposais mon regard sur Mélissa pour lui dire qu'elle pouvait m'utiliser une fois que monsieur Smith accepte de me croire un peu. Bon au moins, je n'aurais plus à parler. Je me laissais possédé par sa femme, fermant un instant les yeux avant de les rouvrir. Je viens donné une pichenette à Steven e fronçant les sourcils. " Non mais tu as fini d'agir comme un débile ? Tu as fini de bouder dans ton coin parce que notre fille a décidé de penser un peu à elle ? Steephreth, il faut que tu te ressaisi un peu là. Notre fille a besoin de toi, et toi tu l'as lâche ! Tu lâches notre bébé ! Le fruit de notre amour ! Steephreth! Reprends toi un peu ! "

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Steven l’observe faire son truc, avant de froncer les sourcils en le voyant ouvrir les yeux et d’un coup, sans prévenir, il lui donne une pichenette. Tout de suite, il fait les gros yeux et commence à être prêt à vouloir faire regretter ce geste à Will. Sauf que ce dernier finit par dire des phrases qui ressemblent fortement à la façon de parler de … Sa femme. Il reste silencieux face à ses mots, silencieux de surprise tellement il ne s’y attendait pas. « Melissa, tu devrais d’abord te calmer peut-être… » Ça le perturbe de dire ça à Will en plus avant qu’il ne lâche un soupir. Il bouge la main pour la mettre entre eux. Il secoue la tête, réalisant l’absurde de la situation. « Non, en fait c’est idiot de te dire de te calmer parce que de toute manière tu ne vas pas l’être avec ce que je vais te dire. Si elle se met avec les humains, constamment de leur côté, c’est qu’elle n’a pas besoin de mon aide tant que ça, elle me rejette et les Skiirs, sa tâche en tant que future cheffe ! Je ne vais pas la soutenir dans tout ce qu’elle fait et même si je la soutenais, elle ne m’écoute pas ! » Mais bien sûr, il ne se doute pas à quel point elle l’a observé, tout du long, à dénigrer de plus en plus les humains depuis la mort, à faire oublier les souvenirs de sa fille pour qu’elle n’en souffre pas plus, qu’elle ne suive pas son père dans cette haine, mais aussi dans cette autodestruction qu’il se coltine depuis des millénaires. Mais aussi cette incapacité à être un père qu’elle attendait, que Melissa rêvait qu’il soit…

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Je posais mes mains sur mes hanches en le regardant et l'écoutant blablater. " Steephreth ! Arrête ! Tu dénigre les humains que depuis que je ne suis plus là. Tu voue une haine envers eux car tu n'arrives pas à passer à autre chose. Je le comprend, je serais pareille à ta place ! Mais arrête de généralisé ça. Le scénario ne va pas se reproduire ok ? J'ai observé Maggy et Edward, et tu sais ce que j'ai vu ? Nous. A notre rencontre. Certes, c'est un humain, et alors ? Qu'est-ce que ça peut faire ? Tu n'as même pas chercher à le connaitre. Tu l'as jugé juste parce qu'il est humain et que tu as peur qu'il fasse du mal à ta fille. Fais confiance en ta fille ! En notre fille ! Elle ne te rejette pas, et elle ne rejette pas notre peuple. Loin de là tu sais. Elle a toujours peur de te décevoir. Tu ne te rends même pas compte du travail qu'elle fait pour toi ! Ouvre un peu les yeux et arrête d'être enfermé dans ta bulle là. Je te rappelle que notre but c'est quand même de vivre parmi les humains, et ça ne te plais pas qu'elle soit comme moi. Elle a les même but que moi, elle fait du très bon travail. Tu ne peux pas lui en vouloir d'être amoureuse quand même. Steephreth, que tu le veux ou non, elle a quand même besoin de toi. Mais pas d'un chef, elle a besoin de toi en tant que père. Tu lui manque, je ne te demande pas d'être le père parfait ! Je te demande d'être là pour elle. Elle n'a que toi, c'est ta famille et la sienne aussi. Même si tu es buté avec cet idée, j'ai vu notre fille souffrir à cause de toi car toi non plus tu ne l'écoutes pas. Je t'interdis de délaisser notre fille. "

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Dire que s’engueuler comme ça, ça lui manquait… Personne n’ose lui parler ainsi, même pas sa fille… « Je ne l’ai pas jugé juste parce qu’il est humain. Mais parce qu’il est faible, quand il perd quelqu’un il se réfugie dans l’alcool et Rosalie en a souffert. Dès qu’un Skiir va tenter quoi ce que ce soit sur lui, il va retomber dans ses vices ! Il va la faire souffrir plus que de raison ! » Oui, c’est sûr et typique de Steven, il juge les gens après avoir analysé leur esprit, bien évidemment, la chose à ne pas faire. Lire que le résumé du livre sans lire le livre… Il n’a pas le temps pour ça. Il lâche un rictus avant d’ajouter « De vivre parmi les humains ? Tu nous as trop observé, nous que de regarder la situation générale de la Terre. Elle se meurt, l’humanité aussi. Elle n’a pas un avenir et elle ne fera jamais long feu à ce rythme. Avant même 2100 la planète sera inhabitable ! » Mais il doit reconnaître quand même une chose, elle est sa seule famille… Il n’a personne d’autre qu’elle et puis… Il soupire en secouant la tête. « Je ne suis pas le seul de sa famille, elle a Jason, maintenant Edward et Rosalie. Ce n’est pas moi qui la délaisse, au contraire après tout ce que j’ai fait pour elle et comment je fais au mieux pour lui sauver les fesses à chaque bêtise ?! Elle a une famille humaine et je ne vois pas comment je pourrais prendre ça, autrement que mal. » Très mal même, de la voir sourire comme jamais sur les photos avec Jason, sur les photos même avec Ed. De la voir si heureuse comme ça, mais avec lui ? Tout ça parce qu’il n’arrête pas d’agir comme un chef, au lieu d’un père. Il soupire et lève légèrement les bras avant de les faire retomber. « Ça aurait dû être moi Meli, pas toi. Tu aurais mieux géré tout ça, mieux que moi. » Il regrette d’être vivant mine de rien. Si c’est pour souffrir autant comme ça, c’est pas la peine.