Moment entre père et fille

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C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

C'était le moment venu, et j'avais déposé Jason chez Edward pour qu'ils puissent passer un petit moment entres hommes. Il était si content de le retrouver. Je ne pouvais que le comprendre, qui n 'aime pas passer du temps avec lui ? J'avais attendu mon père à la maison patiemment en ayant bien mangé. J'avais essayé de faire de la méditation, mais c'était compliqué de rester poser pendant plus de cinq minutes. Part chance, je ne bossais plus le soir puisque mon pc était chez Edward. Du coup, je pouvais m'entrainer tous les soirs avant de dormir. Quand il arrivait en voiture, je viens le retrouver, entrant dans la voiture. " salut papa." lui disais-je en m'installant. " Prêt pour le week-end ?" Je pense que je me posais la question à moi même car je doute encore de mes capacités.

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Franchement ça faisait tellement longtemps qu’il n’a pas passé un week-end avec sa fille qu’il est… au fond très heureux. Ça faisait longtemps et ça lui a manqué, il faut qu’il le reconnaisse. Alors voilà, il arrive devant la maison de Maggy qu’il voit tout de suite sortir. « Salut Maggy. » petit sourire aux lèvres, il verrouille les portières de voiture par sécurité avant de la démarrer. « Totalement, la forme et toi ? » La forme n’est pas totalement au rendez-vous, mais il a l’espoir et le moral. « Ça a été… Avec… Mh. » Il a encore un peu de mal, mais voilà, il essaye quand même. « …Jason ? »

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C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Je dois bien l'admettre que j'étais plutôt contente de pouvoir passer un moment en tête à tête avec lui. Cela faisait bien trop longtemps et même si c'est pour gérer mes pouvoirs, je ne sais pas.. ça me fait du bien. Je crois que j'en avais besoin en faite. J'avais besoin d'être avec mon père et pas le chef. " Oui, plus que prête." Je lui faisais un sourire avant d'être surprise qu'il me pose la question pour Jason. " Oui, ça se passe bien. Il est content d'être avec Edward ce week-end. Et je suis contente de l'avoir aussi.." Lui disais-je en regardant la route. " Quand tu voudras le rencontré, tu me diras... Tu es un peu son grand père ? "

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La conduite jusqu’aux montagnes va prendre environ 40 minutes, mais voilà, le temps passera vite quand ils vont pas parler hein ? De base, ils parlent pas tant que ça… Mais bon, S fait l’effort de demander comment ça se passe avec Jason. Il dépasse légèrement la ligne blanche quand elle lui annonce qu’il est comme un grand père. « Oncle et grand père, ça fait beaucoup. » Il soupire, pas encore prêt à se faire à cette idée qu’il serait en quelque sorte le grand père d’un humain. « Je te dirais quand je voudrais le rencontrer. » Mais jusqu’ici, non. Il fait quand même un petit sourire avant de laisser le silence reprendre le dessus…! Peut-être mettre la musique serait une bonne idée.

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Je sais que je demande beaucoup à mon père par rapport à Jason et je ne veux pas non plus le brusquer, c'est pour ça que je lui dis qu'il peut prendre le temps qu'il souhaite avant de le rencontrer. Je trifouillais ma veste en pinçant mes lèvres. " ça peut être n'importe quand, sauf tard le soir, évidement." Car il doit dormir ce garçon, il ne faut pas qu'il prenne l'exemple de sa mère. " j'ai déposé le dossier par rapport à ce qu'on avait dit pour la ville et la nature, ainsi que la rénovation pour certaines maisons..." lui disais-je en espérant que cette fois ci, il sera validé. J'y ai mis tellement d'heure là dessus et c'était à s'en arraché les cheveux tellement c'était complexe. " tu as pu te reposer toi ?" car je m'inquiète quand même.

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Sauf le tard ? Monsieur S a eu un moment de doute avant de réaliser ce qu’elle veut vraiment dire. « Ah oui, logique. » Il n’était pas le père de l’année à laisser Maggy se coucher à pas d’heure, il se rend compte qu’il n’a peut-être pas géré là-dessus… Oups. « Ça va marcher aussi. » Mais en vrai, il n’y a pas de raison que ça ne marche pas. Il a confiance. « J’ai pu me relaxer, me détendre et travailler. Comme d’habitude on va dire. » Il ne sait pas répondre à cette question, tellement pas habitué à ce que sa fille demande ça. En vrai, il est très tenté de mettre la musique tout de suite pour couper net à la conversation, il est pas à l’aise. Mais d’un côté, c’est rare de pouvoir discuter de la sorte. « Erm… Enfin, tu me connais, je travaille beaucoup plus que je ne me repose, mais je me détends… Relaxer, le yoga pour détendre l’esprit… »

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Je ne sais pas comment il fait pour se relaxer ? En tout cas, je sais d'où me vient mon esprit de travailleur. Il vient de mon père, sauf que moi, je ne sais pas me détendre. Je n'ai jamais appris à le faire ou du moins, je n'ai jamais vraiment chercher à le faire. Il faut dire que j'ai beaucoup trop de pression sur mes épaules pour y parvenir. On m'a toujours donner des tâches à accomplir que me détendre est une simple option que je n'ai pas saisi. " Je ne peux pas te juger papa, vu le nombre d'heure où je passe derrière mon bureau. Mais parlons en tiens, de la relaxation ! J'ai essayé de faire ce que tu m'as demandé. C'est nul et ennuyant. Franchement ? Même quand je suis assise en tailleur à essayer de ne plus rien pensé, bah.. Je pense quand même. Et le pire, c'est que ça me donne des idées pour le travail ! Comment tu fais sérieusement ?" C'était une vraie question, car moi, j'y parviens vraiment pas.

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Elle a essayé de se détendre ? Alors là, il ne l’aurait pas cru ! Il pensait qu’elle aurait préféré attendre le jour pour le faire mais ça lui fait plaisir dans le fond qu’elle l’écoute quand même. Il fait attention à la route et l’écoute râler sur l’impossibilité de faire le vide de l’esprit. « Ma technique semble être simple, mais il faut beaucoup de pratique et y croire en la réussite pour y arriver. Je dirige mes pensées vers une chose que j’aime beaucoup, ou une personne. Pour ma part, je pense à ta mère et à son sourire, puis je me remémore des moments passé avec elle et qui me redonnent le sourire intérieurement. Le but est de remplir ton cerveau de pensées positives, pour qu’il se sente léger et après… Tu finis par faire le vide, la tête plus légère et prête à accueillir les pensées des autres personnes. » Oui, il pense toujours à la mère de Maggy, même si les tout derniers moments sont difficiles pour lui, il n’y pense jamais et préfère se focaliser sur le positif, lui qui voit vraiment le négatif autour…

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C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Je faisais une petite moue à l'idée que mon père puisse avoir des souvenirs avec ma mère. Il est vrai que moi, je n'en ai pas vraiment, même pas du tout. J'étais trop petite pour me souvenir d'elle. J'aimerais pouvoir être comme lui et la connaitre. Cela dit... Je pense savoir à qui penser. Du moins, le visage qui me vient à l'esprit à cet instant n'était qu'autre que Edward. Cela aurait pu être Jason, mais pour le coup, même s'il fait parti des personnes qui me rende heureuse, il y a aussi Ed derrière. " Mh.. J'essaierais de faire ce que tu as dis..." En essayant d'être positive. " Maman te manque ?" demandais-je alors en posant un instant mon regard sur lui. Il ne m'en parle plus vraiment de maman faut dire.. On ne se parle plus vraiment en faite, sauf pour le travail.

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« Si tu n’y arrives pas, ce n’est pas grave, je t’aiderais même si ce sera un petit peu radical sur ce coup-là. » Cela veut dire qu’il entrera dans la tête de sa fille pour l’aider à faire le vide, afin de déclencher le processus dans son cerveau qui comprendra ce qu’il faut concrètement faire. Seulement il ne s’attendait pas à ce qu’elle lui pose la question sur la mère de Maggy, il ne répond pas tout de suite si ce n’est qu’il serre un peu la mâchoire avant de soupirer. « Tous les jours. » Il pose la main contre sa tempe, le coude contre la portière de la voiture. « J’aurais aimé que tu la connaisses vraiment. » Si ces humains assoiffés de sang n’avaient pas fait n’importe quoi et qu'elle se prenne la balle perdue... « Peut-on parler d'autre chose ? » demande-t-il, ayant toujours du mal à parler de sa femme et se retenant de mettre la musique pour couper net à la conversation.