I told you

Pas le choix.
Il sait qu’il aurait dû l’aborder autrement Mattias, ne pas dévoiler qu’il était le père, essayer de se lier petit à petit avec le gamin mais ce n’était pas possible dans le fond. Là, il a bien vu que Arthur, le père adoptif est parti voir quelqu’un, apparemment l’avocate de la résistance et ça ne surprend pas trop le skiir. Jules n’a pas su garder ça pour lui au final.

C’est accompagné de Da-Ni qu’il est devant la porte de la maison de campagne, il observe le coréen et hoche légèrement la tête pour lui dire de faire le tour de la maison. Il lui a prévenu que son pouvoir des os ne risque pas de fonctionner, tout dépend de comment les choses vont tourner, mais ce coréen est un maître dans les arts martiaux, alors Matt n’est pas trop inquiet.

Quand Da-Ni a disparu de son champ de vision, Mattias se met à sonner à la porte, se cachant bien de l’oeil de la porte bien évidemment et de la caméra qu’il a repéré dans le coin. Il attend que Jules ouvre cette porte, qu’ils aient une discussion des plus sérieuses.

J'étais resté chez moi le temps de me remettre les émotions, j'ai dis à mon école que j'étais malade et que je reviendrais Lundi. Je laissais mon père partir faire son rendez vous avec l'avocate, avec tous ce qu'on a pu récolté comme preuve, je pense qu'elle pourra que parler, en tout cas, je l'espère. Il manquerait plus qu'elle nie les fais malgré tout.
Je restais dans ma chambre, relisant des notes sur mon programme de piratage, et essayant de trouver une solution pour aller dans l’extrême et parvenir à entrer dans les systèmes ultra protéger. Cependant, on vient sonner à la porte et je lâchais un grand soupire. Qui vient me faire chier à cette heure ? et pourquoi ? J'attendais personne et je doute fort que mon père attendait un colis ou quelques choses d'autres, il me l'aurait dit. Je finissais par bouger mes fesses, faisant un petit check up sur la caméra mais je n'ai rien vu, alors je viens regarder par le judas pour voir qui s'était. " Évidemment. " je râlais car je voyais personne. Lorsque j'ouvrais et je vois cet homme, je viens rouler des yeux, sans m'en cacher d'ailleurs. " J'aurais dû parié que vous connaitrez mon adresse. Vous me voulez quoi ? Me replanter un cutter pour voir si je fini par être vraiment blessé ? " Je restais devant la porte, ne souhaitant pas le laisser entrer chez moi comme ça.

Il ne cache pas sa joie de le voir hein.
Mattias garde ses pensées ironiques dans sa tête et observe Jules qui essaye de ressasser ce qui s’est passé lors de leur première rencontre qui a été catastrophique. Il roule les yeux assez agacé. « Je n’aime pas beaucoup de choses, c’est vrai, mais j’y ai mes raisons qui sont largement justifiées. Une des choses que je n’aime pas, c’est quand on ne m’écoute pas. Quand je t’ai dit de ne pas en parler à qui ce que ce soit, y compris ton père adoptif, tu fais le contraire. Tu l’as mis en danger de mort en faisant ainsi. » Il a bien vu qu’il était avec l’avocate Emma, ça ne lui a pas plu. Surtout que c’est le fils du négociateur humain qui lui cassait littéralement les pieds à essayer de ronger son frein à chaque fois. Il observe le jeune homme et soupire. « Et puis c’est bon, je t’ai planté le cutter dans la main c’est vrai, mais c’est pas comme si tu ne l’avais plus et que tu as mis des mois à t’en remettre. Me suis déjà excusé à ce propos et c’est moi le rancunier…? » Il est déjà agacé par ce gamin dont il voudrait utiliser la solution simple: le tuer et puis voilà, plus de point faible et on n’en parle plus.

" Non mais.. Vous avez du toupet vous ! Pourquoi je devrais écouter un type dont j'ignore le nom ? Qui débarque comme ça dans ma vie sans donner une justification, me menaçant, et me plantant un cutter dans la main ! " Je rêve ou bien ? Il a cru qu'il pouvait me manipuler comme ça  ? Je suis peut-être qu'un jeune adulte mais je ne suis pas débile non plus. "Vous êtes peut-être mon père biologique et encore, je n'en ai pas la preuve absolue, ce" n'est pas parce que vous pouvez vous transformer en alien que ça me prouve que vous l'êtes, que ça vous donne tout permis sur moi. Vous ne m'avez pas éduquer, même si vous n'étiez pas courant pour moi, ça ne vous donne pas une excuse. Vous n'êtes pas grand chose pour moi, Vous êtes même rien du tout. Alors ouais, vous pourriez peut-être me donner des informations sur ce que je suis, c'est vrai ! Mais oh, il y a d'autres manières pour entrer en contacte avec les gens. On ne vous a jamais appris le respect d'autrui ?" Je ne sais pas si c'est une bonne idée de lui parler ainsi mais il allait trop loin avec ses menaces à la con là. " Est-ce que je vous ai déjà traité de rancunier ? Je n'en ai pas le souvenir. Moi, oui je suis, et j'assume. On est pas parfait dans ce monde ! BREF. Vous allez me dire ce que vous me voulez ou vous allez encore jouer au devinette ? J'ai d'autres choses à faire. "   

Il hausse les sourcils face au répondant de ce jeune skiir. Il faut dire qu’il s’y attendait un peu, mais de là à le voir parler comme s’il n’avait pas peur, c’est autre chose mine de rien. Il soupire longuement et fait un geste vague à la main. « J’ai pas le temps et l’énergie pour les autres manières d’entrer en contact. » Alors qu’en réalité, il n’a aucune idée de comment il peut entrer en contact avec son fils. La sociabilité n’est pas son point fort. « Je respecte les gens qui le méritent et jusqu’ici, tu es loin de mériter le mien. Donc, c’est la dernière fois que je vais te parler gentiment, même te demander une chose. C’est que tu viennes avec moi, prépare ton sac et qu’en sais-je pour quelques jours. Là-dessus tu n’as pas trop le choix Jules et je te promets bien évidemment que tu reviendras à la maison en un seul morceau. » Oui, parce que bon, quel intérêt de ramener un fils mort à la maison…! Ce n’est pas trop son genre, enfin… Il croit. N’empêche, depuis tout à l’heure il ressent une force d’énergie assez étrange et très agréable, est-ce que cela vient du pouvoir du tank que Jules garde endormi malgré lui ? « Je ne suis peut-être pas un bon père biologique et que tu n’en as rien à foutre de moi, mais là, actuellement la situation ne te permet pas d’être confiant, surtout quand tu ne sais pas grand chose de qui tu es réellement et de ce que tu peux faire. Là actuellement, je suis même à deux doigts de trouver des arguments qui m’empêcheraient de te tuer tu sais ? » Et il est bien sérieux, parce que s’il n’est rien du tout pour Jules, l’inverse est vrai.

Il n'avait pas le temps.. Personne n'a le temps visiblement dans cette ville. Il faudrait peut-être détresser un peu et cesser de tout voir dans le négatif. " Tu ne mérites pas le miens non plus. " ajoutais-je rapidement lorsqu'on parle du respect. Il se croit vraiment plus fort que tout ce type, c'est dingue ! Voilà qu'il a envie que je m'en aille avec lui pour quelques jours.. Je sens que c'est la meilleure options pour éviter tout problème alors je doute que je vais refuser cet ordre, mais ça m'agace de ne pas savoir dans quoi je m'embarque. " Tu veux me tuer ? Eh, tu peux toujours essayer ! Je te rappelle que je parviens à guérir tout seul ! " Sa menace de mort ne me faisait donc pas peur mais j'ai toujours en tête celle qui avait faite sur mon père. J'avais bien ressenti cette énergie bizarre depuis qu'il est là mais je préférais rester impassible face à lui. "  J'vais venir parce que Monsieur le demande. Cependant, je veux connaitre la raison. Je vais insister jusqu'à ce que j'ai ma réponse. Tu es pressé à cause de quoi ? De la résistance ? De la grotte ? Des personnes qui ne t'aime pas ? Comme Maggy ? Steven ? Yelvo ? " En vrai je tentais des supposions mais je restais sûr de moi, je voulais voir sa réaction face à ça. " Tu restes dehors, je ne te veux pas chez moi, je vais chercher mon sac. Je ne vais pas fuir, je ne suis pas débile. Si tu as échappé au caméra, c'est que tu n'es pas seul. " Oui, je ne suis pas un débile, je le répète.   

Qu’est-ce qu’il est vraiment inexpérimenté ce Jules, à savoir qu’il est invincible. Encore un peu, il lui rappelle ce qu’il était quand il était jeune… Avec son pouvoir de tank, il se croyait invincible et que personne ne pouvait lui faire du mal…! « Tu veux vraiment qu’on teste ça Jules ? J’en ai tué des skiirs soigneurs, ceux qui se vantent de pouvoir se soigner seul, ceux qui ne peuvent pas mourir. Tout pouvoir a une limite et tu ne la connais pas. » Il a découvert à ses dépends et surtout au coût de sa propre vie qu’il a une faiblesse. La projection astrale et même s’il sait comment la contre-carrer, ce ne sera pas sans coût bien évidemment.

Il plisse les yeux en comprenant bien que ce jeune homme s’est pas mal renseigné sur ce qui se passe. Il fait une petite moue presque impressionné par la réactivité de Jules. « Ce n’est pas quelque chose à raconter sur le perron d’autant plus que cette histoire est bien assez longue à raconter. Mais entre autre, si on résume grossièrement: de tout ce que tu viens de citer et bien d’autres encore. Il faut que tu comprennes que dans cette histoire, il n’y a pas de camp de gentil. » Il n’y a que des méchants et c’est tout. Il lève la main et détourne le regard, passablement agacé par le ton du jeune homme qui refuse de le voir dans la maison. « Je m’en doute bien au vu de ton incroyable réactivité à te renseigner sur certaines choses. Je t’attends ici. » Il lève le doigt. « Ah oui, j’oubliais. Attention au GPS et je ne sais pas quoi qui te permettrait d’être retrouvé par ton père. Tu n’es peut-être pas débile, mais moi non plus. On partage l’amour pour la création et les technologies de dernier cri. » Et il le laisse chercher les affaires dans la maison, ayant confiance à Da-Ni s’il repère quelque chose de louche. D’autant plus qu’il a l’impression que ce dernier sera bien aidé par l’énergie débordante du tank…

" Ce n'est pas moi qui suis mort une fois. " Il commence à me saouler avec ses grands airs de "je sais tout ". Et pour dire, ses menaces ne me faisait vraiment plus peur au final. Après tout, s'il est là, c'est qu'il a besoin de moi.

Je viens le tester en parlant de ce que j'avais lu hier soir avec mon père, et évidemment, il tombait dans le panneau. Je secouais la tête, je ne voulais vraiment pas me mêler de cette guerre ridicule, j'avais déjà d'autre soucis à gérer, comme : l'école par exemple ? Genre, des soucis plus normaux. " qu'il y ait des gentils ou des méchants, qu'est-ce que tu veux que ça me fasse ? J'vous connais pas moi. Peut-être que mon grand père vous connaissez mais sachez que moi, je ne le connaissais pas, je squatte juste sa maison avec mon père hun."  Je viens me retourner pour aller dans ma chambre. " Ouais ouais. " Je roulais des yeux, prenant mon sac pour y mettre quelques affaires. J'avais évidemment laissé un message pour mon père assez subtile que personne ne pourrait comprendre à lui, mais heureusement qu'on en avait parler hier soir. J'avais juste laisser ma petite veilleuse allumée ainsi que mon carnet ( que je prend de base toujours ) sur mon lit et je saisi ma veste avant de partir dehors et refermer la porte à clef.  " Aller le trou duc sans nom, on peut y aller. PLus vite on fait cette discussion, plus vite je serais chez moi et mieux je me porterais. "    

Il n’a rien demandé le jeune homme et pourtant, si Mattias n’était pas venu le récupérer, si la résistance savait que Jules était le fils ou même la grotte. Il y aurait eu des conséquences désastreuses, notamment la mort de Jules. Du moins, c’est ce qu’il imagine, les skiirs le haïssent tellement qu’ils seraient capable de tuer et éliminer tout son entourage sans vergogne. « Oh tu te crois vraiment dans un film, à te prendre pour un super-héros avec une particularité qu’il découvre, dans son petit monde et qui n’a rien demandé. La réalité n’est pas ça. Réveille-toi un peu et prends la situation au sérieux même si tu n’as pas toutes les explications. » Il marmonne dans sa barbe quand il est parti. « Sale enculé… » dans sa langue natale bien évidemment. Il aurait dû le buter en vrai, ça aurait réglé vite fait les choses. Mais bon, ça reste en dernière partie du plan bien évidemment.

Il l’énerve ce Jules, il commence à regretter à l’idée de l’emmener, de le garder près de lui quelques jours et… Voilà que le gamin est de retour avec son sac, à l’insulter comme s’il se croyait être intouchable. Mattias sans dire un mot marche vers la voiture tout en évitant bien les caméras malgré tout… Jusqu’à qu’ils arrivent vers la voiture ou sans hésiter, il pose la main sur le cou de Jules et fait brutalement pencher la tête sur le toit pour l’assommer à moitié. « Ne m’appelle pas trouduc. » Da-Ni arrive et voit la scène où Mattias ouvre énervé la portière et pousse Jules dedans avant de claquer cette portière assez soulé pour faire le tour et s’installer sur le siège conducteur. Il trouve qu’il s’y prend mal mais bon le coréen ne va rien dire et va monter dans la voiture côté conducteur. Il se met à conduire tranquillement, faisant fermer les portières par mesure de sécurité pour tout le monde. Il trouve que Jules est le talon d’Achille de Mattias dans le fond et se demande s’il ne devrait pas se saisir de cette opportunité pour s’en sortir… « Je suis Daehiel. Et celui qui conduit, c’est Da-Ni. » Voià comme ça, Jules n'a aucune raison de l'appeler de tous les noms d'oiseaux.

Il voulait que je prenne la situation au sérieux.. Mais il est sérieux ?! Je ne sais même pas de quoi il veut me parler et je dois le prendre au sérieux. Je secouais la tête en le laissant pour prendre mes affaires et revenir à lui en espace de quelques minutes.

Je viens me retrouver contre cette voiture, voyant un peu noir pendant quelques secondes. Je n'ai même pas eu le temps de réagir que je me retrouvais sur le siège, passant ma main sur mon visage. Une fois que je reprend un peu mes esprits, je viens le regarder devant. " Pourtant, ça te va bien ce surnom. Et fallait me dire comment tu t'appeler. " Je râlais, et la coupure qui s'était faite sur mon arcade à cause de cette brute se cicatrice plus vite que d'habitude. Je ne m'en rend pas vraiment compte car j'étais en colère moi aussi. " Ah bah enfin. Drôle de nom. Pas pour toi Da-Ni, mais pour le type qui se considère comme un père mais qui maltraite son goss. " Je m'assied sur le siège correctement en regardant par la vitre. " Bref, on va faire quoi ? "