The nightmare is here

Il appréhende quand même, mais bon. Il a retrouvé le contrôle presque quasi parfait de son pouvoir tank et il sait comment contrer la projection astrale au cas où si elle finissait par perdre le contrôle. Son père le lui a expliqué et ils ont pu profiter du livre de Jacob pour ça aussi. Il est habillé comme à son habitude, assez bien et est vraiment heureux de retrouver ses vêtements, la sensation du bon tissu et ne plus se sentir comme étant un fantôme.

Rien de mieux que de faire les retrouvailles dans la mairie, au bureau de la maire. Pendant son moment qu’elle aime beaucoup d’ailleurs, consulter les habitants de la ville, écouter leurs besoins et tout sera bon. Il a quand même pris des précautions en utilisant une autre tête, même s’il n’a pas le talent d’Ulysse, il se débrouille pas trop mal. Il est sûr qu’elle ne pourra pas le reconnaître comme ça dans un premier abord, mais elle n’aura probablement pas oublié son aura malaisante et lourde.

Quand ce fut son tour, annoncé par Zack. Il entre dans le bureau et sourit poliment pour l’apparence. « Bonjour. » Il tend la main pour la saluer et tout d’un coup, le sourire disparaît vite quand il entre en contact avec cette main. « Je dois avouer que Yelvo a fait du bon travail avec cette prothèse très réaliste. On n’aurait jamais cru que tu te serais fait amputée de ce bras par mes soins. » Il plisse les yeux, hausse les sourcils avec ce sourire malicieux malgré le visage dont il n’a pas l’habitude. Au moins il peut la tourmenter en lui faisant comprendre que ça pourrait être n’importe qui qui serait lui. « C’est vrai que je n’ai pas la même tête, sécurité oblige… »

J'avais ce besoin de souffler un peu par rapport à l'histoire avec Ethan, et aussi par rapport à Eli. Je me devais de me vider la tête, de prendre soin de ma santé mentale car je pouvais vriller à tout moment. Heureusement, j'avais Edward qui m'était toujours d'un grand soutient, et les enfants qui me donne un second souffle à ma vie sauf que là.. je savais que le travail et passer du temps avec les habitants, ça me fera du bien. Je disais au revoir à Clarisse avant de laisser entrer la personne suivante. J'avais bien senti que c'était un Skiir et que son aura était pesante, mais je ne voulais pas y prêter attention. Je n'étais pas bien, alors je pouvais interpréter les choses de manière bien différente. " Bonjour ! "Je lui offrais un sourire en lui serrant la main. Un sourire que je perdais assez vite suite au prénom de Yelvo et surtout suite à ses paroles. Avec ce qui se passait, je pensais que c'était un des Sbire de Mattias et Sumiko qui venait à s'en prendre à moi cette fois ci en voulant se faire passer pour ce diable. Je pensais de suite à Da-Ni, celui qui s'en ai pris à Ethan. Je me redressais de ma chaise en le fixant du regard, prudente comme jamais. " Je ne sais pas ce que tu cherches à faire Da-ni, je ne sais pas ce que tu as contre les Skiir, et encore moins, contre les personnes de haut rang, mais je te conseil de ne pas faire de connerie ici. Tu n'es peut-être pas ravie que tes patrons soient décédé ou tu essaie peut-être de te venger d'eux en voulant finir leurs travail, sauf que tu ne sais pas à qui tu as à faire. "  

Il se fait tout de suite appeler Da-Ni. Mattias ne peut pas s’empêcher de s’amuser face au fort déni de la maire, il l’a vraiment bien traumatisée comme l’a si bien dit Kalinda et comme il l’a bien vu dans son état de fantôme. « Oh que si, je sais très bien à qui j’ai affaire. Tu m’as bien tué avec ta projection astrale de merde, tu m’as eu et tu as eu ma soeur. Je peux te féliciter pour ça mais tu ne m’auras pas une seconde fois, encore moins Jacob. Vous pensiez qu’avec nos morts, vous pouviez baisser votre garde alors que vous n’auriez jamais dû. Je suis prêt à donner des détails que seul toi et moi connaissons, impossible que Da-Ni puisse le savoir ou un autre de mes skiirs. » Il sourit et penche la tête sur le côté, tout en mettant les mains dans les poches de son costume avec une pure flegme. « Je peux parler en détail de la pièce de torture, des outils que j’ai utilisé, pour décomposer ton bras petit à petit, en commençant par les ongles, les doigts, la peau, les muscles, les os, les nerfs… Je peux même parler de comment tu as perdu ta dignité pendant plusieurs jours. Tout ces souvenirs que tu ne pourras jamais oublier, même avec les séances de ton psy préféré. » Il se rapproche d'elle en contournant le bureau au fur et à mesure qu'il parle. Il n'a pas besoin de dire quoi ce que ce soit pour que Maggy remarque qu'elle ne peut pas utiliser ses pouvoirs, si elle les utilise un moment donné...

Mon coeur vient à se serrer au fur et à mesure de ses parole. Tout le monde me disait qu'ils étaient mort et moi bêtement, je les ai cru car c'était vrai : je les avais tuer. Je crois que je vais devoir aller voir Jacob, surtout si je commence à avoir des hallucinations. Cependant, le fais qu'il soit là, qu'il s'avance, et qu'il y ai cette aura... J'étais un peu perdue, l'impression de réelle était là. De plus, pour la première fois depuis un long moment, j'ai voulu utiliser mes pouvoirs pour lire ses pensées et voilà que ça ne fonctionne pas.
Mon visage se décomposer rien qu'à l'idée qu'il était en face de moi, au point que je met du temps avant de parler. " C'est impossible. " Comment il pouvait être là ? Je viens me placer derrière mon fauteuil lorsqu'il s'était avancé vers moi. J'avais juste cette sensation du sol qui s'écrouler sous mes pieds. " Dégage d'ici. Je t'ai déjà tuer une fois, je peux recommencer. Ce n'est pas parce que tu as Da-ni et je ne sais qui d'autre avec toi cette fois ci que tu vas gagner. Sors de mon bureau !! " Lui criais-je dessus, à la fois pour faire comprendre à Zack qu'il faut appeler mon père, mais aussi pour essayer de lui montrer que je ne voulais pas me mettre plus bas que terre face à ce psychopathe.  

Voir le visage de Maggy se décomposer, c’est si jouissif. « Impossible est un mot qui n’existe pas chez moi Peterson. » Le sourire était bien présent pour ensuite disparaître aussi vite qu’il était apparu. Il ne semble même pas effrayé de la projection astrale, il déborde même de confiance face à elle. « Sortir du bureau ? C’est ça ton pouvoir ? La voix et hurler pour appeler au secours auprès du toutou skiir ? » Il fait une petite moue triste, toujours en s’approchant de Maggy doucement « Tu vas utiliser la projection astrale alors que ton père est loin d’ici, au Japon, incapable de te contrôler à distance ? » Oui c’est pas le bon plan hein… Rapidement, il prend son couteau qu’il sort de la poche de sa veste pour la planter entre les doigts de la main de Maggy. La main valide, il sait qu’il l’a assez torturée pour qu’elle se rappelle de la douleur, qu’elle l’imagine si bien et qu’elle en pète un câble. « Tu es tombée bien plus bas que Terre. Encore plus faible qu’avant. Tu es une moins que rien, un boulet et un poids pour tout le monde. Tu ralentis dans la lutte, tu pouvais faire de grandes choses pour sauver le monde, mais tu en es incapable. C’est beau de se réfugier auprès de ta famille, mais ce n’est que éphémère ce petit groupe d’humains, trop fragiles… Mais pas autant que tu ne l’es. » Il ricane et il retire le couteau du cuir du fauteuil, tout en prenant la distance. « Franchement, tu devrais en finir avec toi-même tellement tu es pitoyable. T’as flippé quand j’ai planté le couteau dans le fauteuil, que je n’ai même pas eu besoin de te faire mal physiquement… »

J'avais envie de lui faire manger son sourire, un sourire qui me hante chaque nuit et dont je n'aurais pas eu envie de revoir un jour. Même s'il n'avait pas son vrai visage, je ne peux m'empêcher de le voir malgré tout. Je l'écoutais me rabaisser, me faire peur, à vouloir me faire revivre ce qu'il m'avait fait. Mon regard se baissait lorsqu'il plante le couteau entre mes doigts, n'ayant pas pu retenir mon sursaut. J'avais des frissons qui avait parcouru tout mon corps, je ne me sentais pas très bien mais je m’efforçais à ne pas l'écouter, il veut juste me rendre faible. Je me redressais un peu, retirant mes mains du fauteuil. J'en avais marre d'avoir peur de lui. Je remontais mes manches, actionnant au passage mon bras en "mode" combat. Je ne peux pas utiliser mes pouvoirs mais j'avais un excellent scientifique. " Tu te crois malin? Tu penses que je vais aller chez moi, et me suicider ? Parce que selon toi, je ne mérite pas de vivre ? " Je secouais la tête en le fixant dans les yeux. " T'as peut-être raison, je suis faible, mais tu ne sais rien de ma vie encore une fois. Tu m'as peut-être détruite de l'intérieur, mais en aucun cas je laisserais tomber ce monde. " Je viens lui donner un bon gros coup de poing dans la figure avec une grande force qui m’impressionnai moi même. " Moi j'avais besoin de te faire mal physiquement ! Alors maintenant tu dégages d'ici. Je ne peux être pas utiliser mes pouvoirs ici, mais je peux utiliser mon bras, et il ne fait pas que frapper les gros connards comme toi. "

Quand il la voit retrousser les manches, il comprend tout de suite qu’elle va chercher à se battre et utiliser son bras que Yelvo a créé. Il faut qu’il se tienne au plan, clairement et ne pas casser le processus. « Selon moi ? Oh non… » Il secoue la tête tout en ricanant, comme si elle venait de lui dire quelque chose de drôle. « Selon toi plutôt. C’est toi qui ne veux plus vivre, je t’ai observée durant ton comportement et à comment tu réagis à chaque problème qui s’annonce. » Et bien sûr, elle lui dit qu’il ne sait rien de sa vie et à quel point elle n’a pas envie de laisser tomber ce monde, Mattias ne semble pas être convaincu qu’il fait une moue et se gratte à nouveau l’oreille, avec le couteau. Et c’est à ce moment-là qu’il n’aurait pas dû faire ça, parce qu’il a baissé la garde et se fait frapper au niveau de l’oreille, la base de la mâchoire qu’il a bien senti craquer. Le coup était tellement violent qu’il se sent tituber et qu’il s’est rattrapé en posant la main contre la bibliothèque. Ok, donc le bras est composé d’un matériau qu’il connaît plutôt bien au final, la force est supérieure à ce qu’il s’attendait, mais ce n’est pas impossible que Da-Ni puisse prendre le dessus malgré tout. Mattias lâche un petit rictus, amusé. « Il a vraiment fait du bon boulot Yelvo là-dessus… » Dommage que ce soit son dernier pense-t-il. Il se redresse et grimace de douleur à ce coup dans la mâchoire. « La prochaine fois qu’on se reverra, l’un de nous deux s’en sortira. » Il ne devrait pas parler plus que ça qu’il finit par faire un geste de la main au niveau de sa tempe pour la saluer à sa façon. Il range le couteau dans la poche et ouvre la porte pour tomber nez à nez avec Zack, avant de partir tout aussi simplement que ça.

Zack de toute évidence, inquiet, vient après que le type soit parti et observe Maggy. « Tout va bien ?? Je vous ai entendu hausser le ton et j’ai appelé ton père mais il n’a pas répondu au téléphone… »

Il m'a observer.. Depuis quand il m'observe ? Cette idée était angoissante mais je ne voulais plus me décomposer face à lui, je devais me reprendre et me montrer plus forte que cet homme. Je viens lui donner mon poing dans la figure avant de froncer les sourcils à ses paroles. Il se croit mâlin à me menacer comme ça ? Je me doute qu'il essaie de me rendre plus bas que terre. " C'est ça. " Soufflais-je plus froidement en le suivant du regard. Je le laissais partir, de toute manière je ne pouvais pas le stopper comme ça, c'était trop risquer et je n'en avais pas la force.

Je viens poser ma main sur le bras de Zackary lorsqu'il vient vers moi, faisant une petite moue. " Je vais essayé de le rappeler.. Appel Edward, dis lui de récupérer les enfants et d'aller au nouveau QG d'Ethan, toi tu y vas aussi. Je ne veux pas qu'il t'arrive quoi que ce soit.. Je ne vais pas te laisser le choix Zack. Préviens Samantha aussi, faut qu'elle y aille aussi. " Je passais mes mains dans mes cheveux en essayant de remettre mes idées aux clairs. " Je vais m'occuper de mon père, et essayer de joindre Yelvo et Chusu.. Tu sais s'ils ont eu de leur nouvelle ? Ce n'est pas normal qu'on n'en ai plus... "