Le Conseil de la Mort.

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Le conseil de LA Mort.

C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Le conseil allait bientôt commencé et j'étais avec mon père et Eli. Je savais ce qui m'attendais et j'avoue que je devrais garder mon calme. Chose compliquer quand on essaie de brisé mon couple et ma confiance envers mon peuple. Je ne sais pas pourquoi ils s'acharne sur moi comme ça et surtout sur ma relation avec Edward, franchement ça ne regarde que moi. " ça n'a même pas commencé que j'ai déjà hâte que ça se termine.." soufflais-je en faisant une petite moue. Heureusement, cette fois ci j'avais mon père et Eli à mes côtés, je ne me suis pas retrouvée toute seule pendant une dizaine de minute. " ça va ..? " Lui murmurais-je en prenant son bras valide. Je m'inquiétais quand même pour mon père, encore et toujours. Je me sentais fatiguée mais je n'ose même pas imaginer mon père qui a été davantage contaminé que moi.

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Franchement, tout ce dont Steven a hâte, c’est d’aller à l’auberge de jeunesse d’Amy, de s’étendre sur le lit et de profiter de ce moment seul. Il n’a pas pu l’être quand il était dans cette maison de campagne, il était constamment avec quelqu’un pour veiller sur son état. Mais là, il est dans cette salle de conseil, à attendre que tout le monde arrive, que l’arbitre déclare la séance ouverte. Il est là, assis sur son siège entre Eli et Maggy. Il observe et sonde chaque membre du conseil, il doit garder au mieux son énergie qui est assez limitée et rien que d’écouter les gens lui donne de la migraine. Oui, il aimerait bien être tout seul là. Il lâche un soupir tendu en réponse à sa fille.

Mattias entre avec Sumiko, les mains dans les poches comme toujours dans son impeccable costume. Il s’installe après avoir fait une salutation respectueuse. Bien sur, il est venu avec un dossier sous le bras alors ça n’annonce rien de bon. Matt regarde sa soeur l’air de lui dire qu’ils pourront enfin commencer ce qui va être une belle chute de ce trio insupportable. D’autant plus qu’il voit bien que Maggy et surtout monsieur S ne semblent pas être en bonne forme. L’arbitre commence à parler. « … Sur la discussion de la loi de Monsieur S. Faut-il lever les bannissements pour les crimes du troisième et second degrés ? À savoir que Monsieur S, Maggy et Eliath’ qui possèdent 50% de la décision tandis que nous avons les autres membres qui ont tous chacun 10%. Pour rappel qu’en cas d’égalité des 50-50, ce sont les habitants Skiir qui suivent le débat en public, qui rendra la décision finale. Est-ce compris pour tous ? » Comme toujours, tout le monde toque sur la table pour approuver les dires de l’arbitre. Mattias se lève tout de suite avant Maggy, avant même sa soeur (auquel cas il a prévenu qu’il interviendrait en premier). Rapidement il parle avant Maggy tout en tendant les dossiers. « Je demande à ce qu’on exclut Maggy du conseil. Elle n’a pas fait preuve de transparence et nous a menti en pleine face au dernier conseil. Elle dit ne pas sortir avec un humain et comme les photos ne suffisent pas comme preuves selon elles, puisqu’ils sont faciles à être créé. J’en ai trouvé d’autres: des enregistrements de sa conversation avec Edward Spence, ainsi que des vidéos en les voyant bien plus proches que nécessaire. Ils ne sont pas que de simples collègues, voisins. Nous pouvons pas continuer ce nouveau débat en sa présence et donc je demande un vote pour l’exclusion de Maggy Peterson. »

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C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Je m'attendais à ce qu'il me dise ça, j'étais préparé puisqu'Ulysse avait pu voir ce qu'il préparait sur moi. En vrai ça m'exaspérer mais je gardais mon calme, prenant mon rôle au sérieux dans ce conseil. Je viens à me redresser en posant sur la table les micro qu'il avait mit chez moi. Oui après cette visite, j'avais fais mes recherches avec Edward et on en avait trouvé plusieurs. " Monsieur Björk, la loi n'interdit pas les relations avec les humains. Vous voulez de l'honnêtété ? Sumiko a soudoyé Edward Spence en entrant chez moi, se faisant passé pour une femme maltraité. Elle est entrée illégalement chez moi, en mentant, en me privant de ma vie privé. Me surveillant, surveillant mon fils, et toute les personnes qui sont venus chez moi. Elle a mit ces caméra et micro chez moi et ça, c'est interdit par la loi. Elle a usé de ses pouvoirs sur moi pour me faire croire qu'elle avait embrassé Edward Spence. Est-ce que je demande son interdiction parmi-nous juste parce vous n'approuvez pas ma vie ? Non. Je pense qu'on a d'autre problèmes que ma relation amoureuse dans cette planète à gérer. Vous ne me connaissez pas monsieur Björk, vous ne connaissez pas mon travail non plus. Je suis une femme qui s'est ne pas mélanger vie privé et vie professionnel. Si j'ai omis ne pas sortir avec Edward Spence, c'est simplement parce que c'est une nouvelle relation. C'est récent et comme dans toute relation récente, on prend son temps avant de dévoiler au monde entier qu'on est ensemble : ça s'appelle l'intimité Monsieur Björk. Edward Spence est un humain, certes. Si un jour la loi changera, alors j'accepterai les conséquences. Hors, ce n'est pas le cas Monsieur Björk. "

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Mattias pose les mains sur la table, pour s’appuyer dessus et plisse les yeux, en l’observant parler, mais il ne perd pas pour autant son sourire. Apparemment elle s’y attendait et a pris le temps de fouiller la maison pour trouver les micros. « Ce n’est pas une histoire d’approuver ou non votre vie. C’est parce que je ne vous fais pas confiance et j’ai bien eu raison. Ma soeur a usé ses pouvoirs pour vérifier si vous disiez la vérité ou non: Vous nous avez menti, non seulement à nous, mais aussi au conseil, au peuple et si vous êtes la fille du chef, vous devez montrer l’exemple de la ra- » « Daehiel, franchement ferme là un peu. » lâche Steven vraiment agacé, pour une fois qu’il prend sérieusement la défense de sa fille. Eli se retient fort de hausser les sourcils très surpris de la réaction du chef qui continue la parole. « Lâche un peu sur ça, toi aussi Aelia. Si ma fille sort avec un humain, qu’est-ce que ça peut vous y faire ? Hein à tous ? On est sur une planète remplie de humains, tout comme de Skiirs. On est certes en voie d’extinction et qu’il faut privilégier la continuité mais qu’est-ce qu’on peut y faire ? C’est la loi de la nature, de l’univers. Vous aurez beau vous y battre, ça ne changera rien. Les choses sont comme ça. Si vous voulez qu’on continue de vivre sur cette planète… Ou même de vous y casser, pas de souci mais aujourd’hui n’est pas le sujet. Le sujet est de savoir si on abolit le bannissement pour les crimes du troisième et second degrés. Point. Je pourrais vous punir pour ce que vous avez fait, à manquer de respect de ma fille, c’est manquer de respect à moi. Vous ne voulez pas finir comme votre père à ce que je sache. » Autant être clair là-dessus, même si Mattias bloque tout en tant que tank, Steven reste relativement puissant pour tenter quelque chose, mais le contre-coup serait dévastateur, plus que la fatigue…

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C'est dans le malheur, que l'on rencontre les plus beaux moments de bonheur.

Je fus surprise que mon père prenne ma défence là dessus mais en réalité, ça me toucher énormément. Je n'oublierais pas ce qu'il venait de dire loin de là même. Ils fermaient tous leurs bouches et visiblement je pouvais rester alors je restais, je n'allais pas partir du conseil juste parce que monsieur n'aime pas ma tête. Peut-être que je lui faisait penser à ma mère, celle qui a stopper son père. L'idée me plait bien en réalité, de pouvoir lui aire un peu peur. Je ne laissais pas Sumiko parler en premier, juste pour la faire rager un peu. Je prenais la parole juste après mon père. " C'est un sujet délicat. " J'entend Sumiko ronchonnait dans son coin, me lançant certainement un de ses regards qui veut ma mort ? Surement. Qu'importe. Je reprend. " Je pense que ça peut dépendre du contexte, du crime, de la raison.. De son explications ? On a des personnes qui peut detecter si on dit la vérité ou non. Je pense à Luciana qui a ce pouvoir. " Même si je ne suis pas dans la grotte depuis peu, je connais certaines personnes, je ne suis pas la plus débile ici. Loin de là. " Cependant, si on retire le bannissement, il faut que ces personnes se rattrapent. Il faut qu'ils nous prouve qu'ils sont aptes à revenir parmi nous, et qu'ils sont prêt à se tenir correctement. Bannir peut être inutile, c'est juste retirer tout problème envers les Skiir en se disant que eux, ils ne font plus parti du groupe alors on ne s'en occupe plus. Ce n'est pas sain pour notre planète et pour nous. Au contraire, ça va engendrer plus de crime. " Sumiko vient à me couper, ça ne lui plaisait pas qu'on parle en premier à sa place. " Mh.. ces personnes là ne méritent aucunes reconnaissances. Les Bannir les priverons de tous nos avantages de la grotte. Une solution radicale permet de rétablir de l'ordre parmi-nous. Si tout le monde pensent qu'on peut pardonner les crimes, c'est ridicule. Un crime ne se pardonne pas. " J'arquais un sourcil; " ce n'est pas ce que j'ai dis. " Répliquais-je en la regardant. " Un crime reste un crime, mais toute personne mérite une chance de se rattraper et de purger sa peine différemment. "

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Steven bouge la main pour reprendre à nouveau Sumiko. « Et encore on discute des crimes du troisième et second degrés, pas le premier. Le premier degré concerne les crimes les plus graves or il n’est pas sur le sujet. Là il s’agit des crimes d’usurpations d’identité, de désertions, de dire l’existence aux humains. Il faut poser les conditions, les faire passer un test avec Luciana qui serait ravie d’aider et de superviser cela j’imagine. » Alors que Mattias serre les dents avant d’intervenir. « Le bannissement est la meilleure façon de punir ceux qui ont enfreint les lo- » Il se fait interrompre encore une fois par Steven qui n’a pas l’air d’avoir la patience d’écouter les conneries de tout le monde là. Il n’est vraiment pas d’humeur du tout. « Ce serait dans votre intérêt non ? D’abolir ces lois-là, parce que je retiens que Sumiko a commis un crime du second degré qui équivaut à la perte de tout ses avantages en tant que conseillère en plus d’un bannissement ? » Il observe les deux conseillers qui étaient bien confiants là, qui pensaient qu’il ne serait pas en forme pour répliquer à quoi ce que ce soit.

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Sumiko vient à froncer les sourcils à ses propos. Elle n'aimait pas comment ça tourner là. Cette Maggy qui se permet de parler en premier et son père qui fait son rôle de chef à la con là. Franchement, ils auraient mieux fait de rester dans leurs coins paumé. Vivement que cette Peterson soit enfermer dans sa cage là. " Monsieur S, je suis consciente que j'ai peut-être commis une erreur en entrant dans la vie privée de votre fille, mais si je l'ai fais c'est pour le bie-.." " [b]C'est pour votre bien, pas pour le bien du peuple skiir. Vous me pensez idiote, mais si vous croyez que les choix dans ma vie n'ont pas été réfléchis, vous vous trompez. J'ai toujours posé le pour et le contre avant de faire quoi que ce soit. Si vous auriez discuter avec moi au lieu de me surveiller et mettre tous ces micro et caméra dans mon lieu privé, dans ma maison, vous auriez eu des explications. Mon père l'a fait. Il n'avait pas eu ce besoin de me surveiller. Une discussion conclus toujours à des solutions. " Sumiko se retenait de taper du poing. " Et peut-être qu'une discussion avec Luciana serait préférable, elle sera que c'est pour notre bien que vous avez fait ça, et de là, vous seriez pardonner. "

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Non mais là, ils perdent le contrôle de la situation. Daehiel ne comprend pas, parce que Monsieur S est censé être malade et incapable de dire un mot. Mais non, il soutient sa fille et même qu’il réussit à les faire taire, en plus Maggy en rajoute ! Steven repense à la façon dont Maggy a annoncé les choses mais il préfère garder ça pour lui. « Vous pouvez faire ça si ça vous chante. Que Luciana découvre que nous faisons réellement ça pour le bien de notre communauté, nous cherchons à nous protéger des humains et n’allez pas dire qu’après: on aura tord quand les humains vous traquerons, vous feront du mal, vous testeront comme des cobayes. J’essaye de sauver notre race et ce n’est pas en se mélangeant avec les humains, en sortant avec eux, en fondant une famille avec eux qu’on va s’en sortir ! » « Et pourtant, c’est ce qui va arriver Daehiel que ça te plaise ou non !! » Là, vraiment Steven commence à en avoir marre de ces deux qui trouvent toujours à redire. Il hausse vraiment le ton et la pression se fait sentir par son aura de ses pouvoirs qui s’éveillent. Mattias finit par s’asseoir sous la pression « Les Skiirs ne sont pas tous idiots et font très attention à savoir discerner entre une bonne et une mauvaise personne. D’autant plus qu’on a toujours su se débrouiller jusqu’ici en pouvant utiliser le pouvoir d’oubli, d’amnésie et faire en sorte que cela n’est jamais arrivé si jamais malheureusement, ça venait à arriver qu’un humain veuille dire notre existence. On a toujours su se débrouiller jusqu’ici. » Une pause, il regarde tout le monde. « On va faire un test avec Luciana tout à l’heure, parce que j’aimerais bien qu’on discute du vrai sujet: l’abolition du crime de second degré et troisième degré. Est-ce que c’est clair ? » Là, c’est sûr que tout le monde se plie à la demande de Monsieur S qui a toujours son autorité malgré son absence, malgré sa blessure au bras qu’il a toujours caché. Mattias regarde Sumiko l’air de lui dire qu’ils devraient tenter une dernière chose peut-être…

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Je les laissais débattre avant de reprendre la parole. " je suis pour cette abolition, je trouve que le bannissement ne sert à rien mise à part éloigner notre peuple. Comme je le dis, on a tous le droit à l'erreur et on tous le droit d'être pardonner pour certains crimes commis. " Après tout, on n'est pas tous des monstres, ici deux personnes pourraient vraiment être banni, mais va bannir des membres du conseil toi. Sumiko posait son regard sur son frère, lui faisant comprendre que ça servait à rien de se battre, qu'on le fera après et qu'on se vengera. Là, c'est vain. Et franchement, ça lui casser les ovaires plus qu'autres choses. " Je suis contre. Je maintiens le fais que même de petit crime ne doivent pas être impunis et je maintiens le fait que le bannissement est la meilleure solution pour calmer les autres à en commètre. " Sumiko était consciente qu'elle prenait des risques pour elle puisque Maggy l'a dénoncer tout à l'heure, mais ce n'est pas ça qui lui fait peur puisqu'elle a de bon argument derrière et que ce n'était pas une jeune adulte Skiir qui allait lui dire quoi faire. De toute façon, d'ici quelques jours, elle sera dans ma cave à pleurer et regretter ses choix. Elle aurait dû rester auprès de ses humains. Les autres membres du conseils étaient mitigés mais une grande partie disait pour, trouvant juste le fait d'avoir une politique un peu plus souple mais tout en restant quand même dans les règles et d'être dans la prudence pour le bien être de tous le monde.

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Les votes se font, c’était même écrasant.
Ils acceptent tous de relever la dureté des lois, laissant le bannissement pour le premier degré, quant aux autres, ils pourront revoir les peines des autres Skiirs. D’autant plus que dans la majorité des membres du conseils, ils ont tous eu des proches qui ont été banni. Il a pu voir les deux frères et soeurs partir d’un coup tellement énervés, Steven ne les lâche pas du regard et soupire en voyant quelques membres aller sur le buffet, pour boire quelques jus de pommes. Steven reste sur son siège, parlant avec quelques conseillers avant que tout le monde ne s’en aille.

Il finit par se lever puis se met à chanceler avant de poser les mains sur les dossiers des sièges. Il soupire et ferme les yeux quelques secondes. « ça va aller. C’est un sale coup de fatigue. » murmure-t-il avant de regarder sa fille, avec un petit sourire. « En tout cas bien joué, on les a bien fait se taire après tout ce qu’ils ont fait. » Il lève le pouce à sa fille avant de regarder Eli qui acquiesce silencieusement. « J’aurais encore d’autres gens à discuter avant que je ne reparte en ville, tu vas rester ici ou tu t’en vas déjà ? » demande-t-il néanmoins soucieux, parce qu’il sait que les frères et soeurs ne vont pas en rester là. Ils vont vouloir faire des représailles, pour sûr.